Voici le moment tant attendu, tant espéré, tant honni peut-être par certains, mais j’en suis certain, tant souhaité par d’autres !
Voici donc le MERITE SONEGIEN !
Le mérite, c’est impalpable, non quantifiable, cela ne dépend pas de performances, d’assiduité, de participation aux amicales, aux tournois, aux interclubs ou que sais-je encore.
C’est juste une distinction de club offerte avec notre cœur et pour le plaisir de toutes et tous.Trèves de bons discours : voici enfin les caractéristiques du (ou de la) sélectionné(e) de cette année. Les 14 premières amicales se soldent par quelques beaux zéros : seulement 4, en fait, ce qui fait apparaître notre méritant(e) en première position de ce classement particulier. En janvier 1997, apparaît le premier solo en interclubs ! Mais il faudra attendre décembre 2001 avant d’atteindre la première victoire en interclubs à … -46.
Un petit doigt m’a raconté que notre méritant(e) avait joué « ZOB » lors de sa première amicale et en avait
été effaré(e) ! Pourtant, a postériori, nous savons qu’il ou elle en connaît un rayon ! Mais là, je m’égare… et je ne veux pas être censuré avant la fin de mon discours.Il est temps de vous faire part de la statistique du mérite sonégien : 8 hommes et 8 femmes ! On ne peut pas nous taxer de machos ! (Et pourtant Johanny fait partie du comité !).
D’ailleurs, je vous confirme d’ores et déjà que nous allons honorer une lauréate cette année !
Notre méritante, donc, va avoir quelques heures de gloire au sein du club : c’est d’ailleurs elle qui m’a éliminé en 2006 en coupe du club !!! (tant chérie par Benoit…. hum hum !). Heureusement que je l’avais battue l’année précédente !
Je peux aussi vous dire qu’il s’agit déjà de sa treizième année de scrabble (porte-bonheur non ?). D’aussi loin que je me souvienne, je garde une image identique de notre méritante : celle de quelqu’un de très sympathique, discrète mais heureuse d’être là ! Heureuse de partager un moment de convivialité avec nous tous (peut-être est-ce la musique classique qui lui procure autant de calme et de sagesse).Je ne sais pas si elle est fière de ses performances mais je suis certain qu’elle est fière de ses enfants et petits-enfants et qu’elle porte avec fierté le nom qui est le sien, nom bien connu aujourd’hui dans le monde du scrabble grâce non seulement à ses performances mais également à celles de son fils qu’elle n’hésite pas à réveiller dès potron-minet le mercredi si elle a réalisé un beau résultat ou un solo de derrière les fagots. Elle prend son téléphone et avertit ses enfants de ses résultats de la veille. D’ailleurs, qui se souvient encore qu’elle fut lauréate du concours du « Le Soir » pour le championnat de Belgique en partie libre ? Qui sait aussi qu’elle est une lointaine cousine du très célèbre joueur de football Paolo URIFARTE ?
Pilier de l’équipe B avec qui elle vient de gagner le titre de champion de Belgique interclubs en division IV, je vous demande d’applaudir ELISABETH FRAITEUR pour tout ce qu’elle apporte.